Identité :. Nom : Versipel
. Prénom : Lucas, Romain
. Âge : 49 ans
. Pays où il vit : France, Paris
. Langue parlée : Français, notions d'anglais.
Adepte en : Karaté, Judo, Arme à feu, Arme blanche.
Débutant : Hacking.
Possesseur d'une voiture et d'une moto.
Physique :Taille : 1m91
Poids : 85 kilos
yeux : Noir
Musculature : Corps maigre et légèrement musclé.
Coupe : Cheveux mi-long, raide et noir
Parasite : Nom : Grégoire Bourgeois
Informations : Ancien éleveur de mouton, doux, attentionné et rongé par la culpabilité.
CaractèreCalme, déterminé, serein, réfléchi, généreux ( avec les animaux )Fataliste, froid, moqueur, détachéHistoireLucas a vécu la majeure partie de son enfance et adolescence dans un village de campagne proche de la ville de Tours, aidant ses parents vétérinaires et s'amusant avec ses amis dans le voisinage.
Fasciné par la culture américaine et le symbole du super-héros, il décidera de suivre les traces d'un ami de la famille et de s’enrôler dans les forces de l'ordre, poussé par un esprit de justice et de loyauté.
Il intégrera en premier lieu une gendarmerie locale, puis se fera muter sur Paris pour y suivre Olivia, étudiante en économie, avec qui il se mariera.
Ils vivront ensemble plus d'un vingtaine d'année, mais leur amour commencera à s’effriter avec le temps, les expériences que Lucas vivra avec son boulot de gendarme sur Paris finiront par miner son moral et son tempérament autrefois joyeux. Renforçant par là également sa volonté de réprimer la criminalité.
Olivia se sentira frustré par l'absence de progression hiérarchique au sein de son entreprise et les absences de plus en plus fréquentes de Lucas pour son travail. Persuadée d'une tromperie de sa part, elle se renfermera sur elle-même durant de nombreuses années.
Mais ce fut l’assassinat de leur fille âgée d'une vingtaine d'années, par un inconnu toujours en fuite, qui sera le déclenchement de leur séparation.
Lucas, le cœur flétri, se rendra compte de son vide sentimental et demandera le divorce, qui sera validé d'un accord commun. Olivia retournera reprendre une affaire familiale sur Tours.
Vivant maintenant en compagnie d'un énorme rottweiler dans une sorte de garage aménagé, ayant revendu presque toute ses affaires et meubles pour garder l'essentiel, pour se détacher de son passé. Il est à présent concentré dans son métier. Espérant y gagner en galons par son investissement. Brûlant d'un désir de punir les malfaiteurs, les hors-la-lois et surtout, de retrouver l'assassin de sa fille.
Cependant, la vie s'acharne souvent d'une curieuse manière. Lucas vient tout juste d'apprendre au cours d'un examen qu'il est atteint d'une maladie rare, presque inconnue. Une maladie mortelle.
Paris. Juillet. Bureau d'un spécialiste en NeurologieLe spécialiste était assis dans son bureau et accoudé, il examinait les feuilles qu'il tenait entre les mains : une liste de termes de médecine, des colonnes de chiffres, des options sur contrât. Tout un dossier de traitement pour un cas particulier d'école.
- Monsieur Versipel, je vous assure qu'un traitement est possible, je ne peux estimer les chances d'en guérir, mais elles existent, aussi infimes soit-elles. Je vous conseille vivement d'accepter ces traitements, ils sont chers mais avec votre assurance maladie et les avantages de votre fonction, il devrait être possible de vous en sortir pour une somme raisonnable. La vie est précieuse et de vous à moi, autant la garder. Au pire, la prolonger.
Le médecin essayait d'agir et de parler avec le plus grand calme, de se montrer rassurant et convaincant. Son métier lui imposait souvent ce genre d'actes : Celui d'annoncer un événement chamboulant, capable de retourner une vie, voir de l'éteindre.
Et des réactions, il en avait vu des variées ! Des colères noires, des résignations déchirantes, des rebellions sauvages, des abnégations aveuglées... Mais pour la première fois, il vit une nouvelle réaction.
L'acceptation.
L'homme qui était devant lui a réagi à l'annonce d'une maladie mortelle présente dans son crâne, comme si on venait de lui annoncer que le voyant des piétons passait au vert alors qu'il attendait devant le passage clouté.
Son regard qui au début de leur entretien était dur et brûlant à aussi changé. Le noir de ses yeux venait d'acquérir une sérénité nouvelle. Ils étaient maintenant d'une profondeur abyssale, remplis d'une récente sagesse nihiliste.
Il... Il ne savait vraiment plus comment réagir. Alors il n'agit pas.
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Lucas en avait vu beaucoup dans sa vie. Des horreurs qui lui faisait douter du bien fondé de l'humanité, des comportement juste monstrueux et des actes sans une once de bienveillance.
Il n'aimait plus la femme pour qui il aurait donné sa vie.
Il avait perdu l'unique trésor de son existence, sa fille.
Et maintenant il vient d'apprendre que sa fin est proche.
Mais contre toute attente, il se sentait soulagé, il n'aurait plus à tenter de combler sa vie vide de sens. Il allait pouvoir se laisser aller durant les prochains mois, sûrement les prochaines années. Il commence déjà à réfléchir à ce qu'il pense faire, sûrement voir quelques personnes "proches", son ex-femmes aussi, discuter avec tous ces gens une dernière fois.
Puis il entamerait une dernière croisade, il mettrait tout en oeuvre et userait de tous les moyens nécessaire, mais il retrouverait l'assassin de sa fille.
Sa voie était tracée et le sentiment de confort qu'il en retirait était apaisant, il n'était pas non plus croyant, mais curieusement il se mit à penser à l'autre coté, au Paradis que son éducation chrétienne avait mentionné maintes fois. Si il existait vraiment, il pourrait retrouver sa fille, lui parler à nouveau. Ainsi que d'autres personnes qu'il avait perdues au cours de sa vie. Oui, ce serait pas mal.
- Et bien... Si mon père ne m'avait pas devancé pour l'aller simple au cimetière, il dirait que pour une fois j'ai quelque chose dans le crâne !Ah tiens, c'était sorti naturellement, il aimait bien faire de l'humour autrefois. Mais en avait perdu l'habitude, cette récente "délivrance" lui redonnait donc cette petite particularité. En tout cas le sourire sans joie du médecin lui prouva qu'il n'était pas particulièrement doué. Tant pis.
- Je vous remercie docteur, mais je refuse de me faire soigner. D'ailleurs je pense que je vais vite profiter de mes derniers inst...Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une violente odeur lui vint. Une acidité désagréable comme un parfum bon marché, un parfum d'homme, tout de suite accompagné d'une odeur de gel douche et de shampoing précédé d'une de sueur, puis celle plus caractéristiques de l'acier, suivie dans l'ordre par une de plastique, de produits nettoyants, d'une inconnue aux connotations chimique et plus marquante que les autres... Celle du sang.
Ce n'était pas normal, mais Lucas se reprit vite en mains. Non, ce n'était pas normal et déjà ce cortège olfactif lui donnait un début de migraine. Il resta calme et se rendit compte que des changements s'effectuait dans ce bouquet d'odeurs, changements provoqué par l'orientation de son visage, plus particulièrement de son nez.
- Monsieur ? Vous allez bien ? Lui demanda le médecin qui commençait à afficher une mine inquiète.
Malgré le côté déroutant de la situation, Lucas se reprit en main, il mit cette augmentation de ses capacités olfactives sur le compte de cette curieuse maladie dans son crâne. Il avait déjà lu un article de journal, des personne se découvrant de nouvelles facultés quand quelque chose les affectait au cerveau.
- Oui, je vais bien merci. Mais je vais vous quitter. Adieu docteur et merci pour tout.
Il n'attendit même pas la réponse de l'homme et sortit du bureau, puis de l'établissement, pressé de rentrer à son domicile.
Durant tout le chemin, il sentit nombre d'odeurs. Leurs puissances étaient insupportable. Il sentait l'essence présente dans les voitures, les déjections sur les trottoirs, les innombrables parfums et haleines des passants et de nombreuses autres inconnues. Avec l'habitude, il pût reconnaître des fragrances particulière selon les individus, des mélanges entre plusieurs odeurs qui semblait propre aux individus, comme une caractéristique, mais alors qu'il tentait d'affiner cette découverte malgré un mal de tête fraîchement débarqué, les odeurs s'évanouirent.
Il était presque arrivé à son domicile et ne sentit plus rien, durant un court instant il s'était rappelé les supers héros de sa jeunesse et le voilà à nouveau vide. En compagnie d'un marteau-piqueur qui effectuait le job de sa vie dans sa tête.
Il soupira en crispant les mâchoires et ouvrit la porte de son "garage" à la décoration rudimentaire.
/Edit/
Oh Pardon ! J'y remédie tout de suite !
- Je tenterais d'écrire un post au minimum une fois par semaine.
- Ma couleur de police sera
#663333 Pour Lucas et
#660099 pour Grégoire.
- Mon avatar est Keanu Reeves.
- Je suis barb... Majeur !
Merci de l'accueil !